lundi 19 août 2013

Problématique du rebouchage des trous de gruyère - III

Et bien, je n'ai pas été déçu... j'ai obtenu une belle différence de niveau entre la plaque reposée et la surface du plancher... deux/trois millimètres...






Il faut rattraper ma connerie précipitée... 
Préparation du mastic polyester armé :


et application du mastic dans les jours à l'aide d'une petite spatule sur toute la périphérie . Il s'agit juste de remplir l'ouverture... pas de rattraper la différence d'altitude du fait de l'enfoncement de ma plaque...


Cette opération a également permis de rigidifier l'ensemble...

Après une belle journée de séchage, un léger ponçage au gros grain et application d'un mastic polyester de finition qui va me permettre de rattraper doucement la différence de niveau en prenant un peu plus large sur ma plaque :


Le mastic se travaille aussi bien que de l'enduit de finition en couverture des bandes sur la plaques de plâtre... j'ai pris en débordement de la plaque sur environ trois centimètres pour obtenir un léger biais acceptable.


Re séchage... léger ponçage et application d'une bande de mat avec de la résine polyester qui reprendra le plancher intact et la bordure de ma plaque recollée :



 
En prenant bien soin de débuller... (le mieux reste tout de même d'appliquer la résine et de débuller au petit rouleau à laquer...)

Re attente du séchage de l'ensemble... et pose d'une bande de roving (300 gr je crois...) pour avoir une finition agréable de la surface de la réparation... j'ai pris assez large...


Le résultat me parait indestructible... on verra bien à l'utilisation...

J'ai rebouché mon trou coté tableau arrière avec la même méthode... encollage des supports avec des bandes de mat pour tenter d'avoir une finition à niveau... et puisque je n'avais pas de différence de niveau au séchage, je n'ai procédé qu'à un simple rebouchage en périphérie au mastic armé suivi d'un léger ponçage pour enlever les quelques particules en relief...

on se demande toujours à quoi peut bien servir les pots de peinture que l'on garde en pensant "on ne sait jamais"... bah, voilà, finalement ça sert à faire du poids...


J'ai tout de même posé une bande de roving au droit de l'ouverture la plus large... "ça ne mange pas de pain..." là encore, ça a l'air super solide...

Fort de mon expérience malheureuse avec le coté tribord de mon plancher reconstitué, j'ai procédé autrement avec le coté bâbord, à savoir que j'ai collé en sous face du plancher des petits bouts de contreplaqué entre chaque jambage à l'aide de la résine polyester additionnée à un petit morceau de mat... histoire d'avoir une belle assise pour la plaque à reposer... qui n'aura pas d'autre choix que de venir à surface du plancher existant...  

Je n'ai pas enduit de résine la partie en débord dans le vide à ce stade, de sorte à pouvoir le faire au moment de l'encollage de ma plaque...


Ensuite, et bien j'ai employé la même technique; encollage de la tête de mes jambages avec la résine... ajout de bandes de mat enduites pour reprendre l’éventuelle différence de niveau et être assuré de la bonne jonction entre la sous face de ma plaque et la tête de mes jambages... encollage de mes cales sur la gauche et du tasseau sur la droite... et paf positionnement de ma plaque de plancher découpée, mis en place de mes super pots de peinture pour faire un peu de poids...

Grace au calage, plus question de se retrouver avec un enfoncement de la plaque au séchage... c'est vraiment parfait et super rigide.

Application du mastic armé en périphérie pour reboucher l'ouverture creusée lors de la découpe... léger ponçage... et comme il me reste du mat, de la résine et du roving... et bien, j'ai également collé une belle bande de mat pour couvrir la jonction... puis une bande de roving... ce sera ainsi indestructible (m'enfin, normalement...)



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