dimanche 11 août 2013

Problématique du rebouchage des trous de gruyère - I

C'est bien gentil d'avoir osé ouvrir en grand pour opérer la bestiole... mais il y a malheureusement un moment où il faut penser à refermer le truc...

J'ai bien un copain, pro du 445, qui me disait : "le problème avec ce genre de dériveur tout de même, c'est la position de l'équipier qui n'a pas beaucoup de profondeur pour se placer confortablement... le plancher est un peu trop haut..."

Ah bah, j'ai trouvé!!! Il suffit de ne pas reboucher mes trous! En voilà de belles ouvertures pour glisser ses pieds et se retrouver dans une belle position confortable... et je suis sûr que la colonne vertébrale de l'équipier remercierait à un moment ou un autre de cette attention délicate...

Oui mais le principe d'un bateau, c'est tout de même d'être placé sur l'eau... dans le garage c'est bien aussi, mais les sensations sont assez limitée... je ne peux même pas monter le mat faute de hauteur suffisante alors... pffff...

Plus sérieusement, certains ont tenté simplement de repositionner la plaque qu'ils avaient découpées en rebouchant l'espace résultant du tronçonnage par du mastic polyester armé... bon, bah... ça n'a pas tenu hein...

D'autres ont collé en sous face du cockpit, des bandes de contre plaqué tout le long avec de la résine polyester (sur la largeur comme les arrêtes d'une sardine ou d'un maquereau...) qui viendraient recevoir la plaque par encollage (également à la résine) puis comblement de l'espace de tronçonnage à l'aide de mastic polyester armé... 

D'autres enfin ont réalisé des structures à l'aide d'une plaque de polyester extrudé, telle qu'on peut en trouver dans les magasins de bricolage pour isoler les parois des murs d'habitation... en prenant soin d'évider la pièce en pied de puits de dérive pour permettre à l'eau qui aurait réussi à l'infiltrer à l'intérieur de la double coque de circuler lorsqu'on vidange en fin de navigation.

J'ai choisi cette dernière option qui me semblait la plus efficace...

J'ai acheté une seule plaque d'isolant en épaisseur de 6 ou 7 cm (je ne sais plus... peu importe) dans laquelle j'ai taillé les dix pièces constituant l'ossature devant accueillir mes deux plaques de plancher découpé.

Ça se découpe facilement avec une scie sauteuse, ce qui permet de faire des formes assez précises... faire des reprises pour former les pièces par tâtonnements... 


Les pièces ont été fixée à la coque à l'aide d'au moins deux bandes de mat enduites de résine polyester... histoire de les maintenir en position correctement.


Sur cette dernière photo, on voit bien la dernière pièce de boiserie évoquée dans le sujet précédant (le tasseau) positionné dans l'angle intérieur de la tête de puits de dérive. J'ai pris un morceau de tapée de fenêtre en bois exotique qui me restait... le bois est dur et devrait faire son job.

On voit aussi l'ouverture en partie basse, coté puits de dérive, pour assurer l'évacuation de l'eau infiltrée.

Par contre, j'ai été surpris de constater que la résine avait un peu grignoté le polyester extrudé... comme un peu fondu... et la réaction s'est produite rapidement, bien avant la polymérisation de la résine... ce qui me fait penser que pour le collage de mes plaques de plancher, j'aurai tout intérêt à joindre une petite bande de mat enduite pour assurer une vraie jonction entre la sous face du plancher et la tête de mes structures en poly ester extrudé...

Voilà, c'est plutôt glorifiant comme boulot parce qu'avec peu de contraintes, le résultat est vraiment satisfaisant...

 

(La photo de gauche a été prise lors de la fixation du tasseau haut en sous face de la tête du puits de dérive)

et par curiosité... j'ai eu la malheur de prendre une photo à l'intérieur de la double coque... dirigée vers le tableau arrière... je crois que je n'aurais pas dû... 

2 commentaires:

  1. Bonjour. Bravo pour votre blog consacré à un 485. J'ai un Simoun 445 et moi aussi j'ai réalisé quelques travaux et améliorations. Mon blog est tout simplement appelé simoun445.blogspot.fr Un peu comme le vôtre mais en 445...
    Bonne continuation avec votre Simoun.

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  2. Merci pour tes encouragements! Je connais bien ton blog... et pour cause, c'est en le parcourant à plusieurs reprises que je me suis décidé à partager comme toi la réfection de ce dériveur et espérer modestement que mon expérience, comme la tienne, puisse éventuellement profiter à d'autres... d'où la similitude dans l'adresse du site :D

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