lundi 9 septembre 2013

Refection de la coque - Sous face extérieure

Puisqu'il ne flotte toujours pas, j'ai décidé de le faire voler ce bateau...



J'ai eu un peu peur que les sangles ne soient pas suffisamment solides... et puis si... :-d

L'inspection du dessous de la coque était à la hauteur des surprises (mais pas d'Archambault...) qui m'avaient jusqu'à présent été réservées...


 J'ai une superbe fissure à la naissance coté étrave du puits de dérive... avec un bel arrachage des premières couches de fibre dans la continuité...

En remontant dans le puits... et bien, ce n'est pas mieux... tout pareil... je comprends mieux d'où pouvait provenir les entrées d'eau à l'intérieur de la coque qui a tout pourrie les boiseries... pfff..

Je ne suis pas trop inquiet... de toutes façons, les parois, et à fortiori la périphérie en pieds du puits de dérive à l'intérieur de la double coque, viennent d'être refaites et solidifiées; il suffit à présent d'ouvrir un peu ces désordres à la dremel...



de reboucher et bourrer proprement à l'aide d'une bonne choucroute...


ponçage... enduit de finition...


re ponçage... re enduit de finition pour combler les éventuels retraits de matière... et finalement re ponçage fin... le tout devant recevoir un bon coup de gel coat pour assurer une étanchéité de l'ensemble...

J'ai également trouvé des anciennes traces de réparations à l'intérieur du puits de dérive...ça n'a pas super bien tenu visiblement...


J'ai poncé... remis du mastic polyester... re poncé... c'est maintenant également en attente de l'application du gel coat...

J'ai acheté de nouvelles lèvres pour aménager le puits de dérive. J'ai fait le choix du mylar... je n'y connais absolument rien mais à priori c'est ce qu'il y a de plus simple à installer.

D'origine, ce dériveur 485 était équipé de lèvres en caoutchouc de part et d'autre du puits, fixées à la coque à l'aide de lames en aluminium maintenues à l'aide de jolies visses perçant la coque...

L'ancien propriétaire naviguait sans les lèvres (peut être même qu'il n'a en fait jamais navigué avec ce bateau...) me donnant tout l'atiraille vétuste pour le remettre éventuellement en place.

Les stalactites résultant de l'application de résine lors de mes opérations de réfection de l'intérieur de la coque montrent à quel point ce système devait tout de même être néfaste à l'étanchéité du bateau...

  
J'imagine que pour poser convenablement le mylar il est nécessaire d'avoir une surface d'application parfaitement plane... et évidemment, ce n'est pas le cas du 485...


Et oui, la bordure du puits de dérive en sous face de la coque est marquée d'un petit décaissement sur une largeur d'environ cinq centimètres de part et d'autre... mais ce décaissement est réalisé en deux temps, en espalier, créant ainsi une arrête qui ne va pas trop plaire au mylar qui doit être encollé au néoprène...

J'ai décidé de supprimer cette arrête et obtenir une surface plane sur ce décaissement par ponçage...

C'est un peu destructeur comme méthode mais, d'une part l'arrête n'est pas si impressionnante et d'autre part la couche de fibre et polyester est suffisamment épaisse à cet endroit de la coque pour supporter ce rabotage...  

Voilà le travail :


Je vais passer un coup de gel coat également sur cette réfection... j'espère que la colle néoprène est compatible avec la paraffine...








Rebouchage du plancher - suite et faim!

Parce qu'il y a un moment où l'impatience prend le dessus sur la raison... j'ai décidé de rendre étanche le plancher réparé à l'aide d'un bon gel coat à l'état brut, décidant le limiter la surface d'application aux seuls parties qui ont été tronçonnées...

Alors évidemment, cela aurait été un peu plus intelligent de poncer avec application l'intégralité du plancher et peindre toute sa surface avec un gel coat additionné d'une belle teinture... histoire d'obtenir un plancher tout joli et homogène... et puis nan... j'ai tout de même envie de mettre ce dériveur à l'eau avant les premières gelées!!! 

Évidemment, je serais contraint de reprendre ce travail de petit cochon avant d’entamer la prochaine saison... tant pis...

Alors voilà le "travail"... ce n'est pas vraiment moche... esthétiquement, ça ne tient pas beaucoup la route... mais c'est normalement étanche!



  

J'ai évidemment enduit de gel coat l'intérieur du puits de dérive jusqu'à mi hauteur... la seconde partie sera peinte lorsque j'aurai fini la réfection de la sous face de la coque que je viens d'entamer...

lundi 19 août 2013

Les idées reçues - matériaux et matières premières

Ce petit article pour attirer votre attention sur le prix des matériaux et plus particulièrement de la résine polyester.

J'ai pratiquement terminé les travaux de réfection de la coque de notre 485... et je viens de m'apercevoir que LECLERC vendait tout un tas de matériaux de réparation dans le rayon auto, et notamment de la résine polyester, du mat et du roving...

Je n'ai pas prospecté lorsque j'ai fait mes courses pour réaliser ces travaux... et j'aurais été bien inspiré de regarder dans ce fameux rayon de supermarché...

En effet, j'ai acheté trois bidonq d'un litre de résine chez Monsieur BRICOLAGE à 22€ l'unité... (oui ça fait 66€ :-)  ) et je viens de voir que c'est 7,60€ en supermarché pour la même quantité... et la même qualité, j'imagine qu'il n'y a pas 36 qualités envisageables d'une telle matière première...

Évidemment, pour le mat et le roving le prix varie dans la même proportion, le mètre carré de mat étant vendu moins de 2 euros chez LECLERC...

Bon, l'économie réelle aurait été d'une soixantaine d'euros (ce qui n'est pas tout à fait négligeable tout compte fait) ce qui aurait permis l'achat d'un joli pot de peinture bi composant par exemple...

J'ai vérifié en magasin de pièces détachées pour voiture de type AD, NORAUTO, FEUX VERT... le prix est quasi identique qu'en magasin de bricolage.

Donc, voilà... avant de vous lancer dans la réfection de votre vieux 485 ou 445, vérifier que votre hypermarché n'a pas un beau rayon achalandé...

Problématique du rebouchage des trous de gruyère - III

Et bien, je n'ai pas été déçu... j'ai obtenu une belle différence de niveau entre la plaque reposée et la surface du plancher... deux/trois millimètres...






Il faut rattraper ma connerie précipitée... 
Préparation du mastic polyester armé :


et application du mastic dans les jours à l'aide d'une petite spatule sur toute la périphérie . Il s'agit juste de remplir l'ouverture... pas de rattraper la différence d'altitude du fait de l'enfoncement de ma plaque...


Cette opération a également permis de rigidifier l'ensemble...

Après une belle journée de séchage, un léger ponçage au gros grain et application d'un mastic polyester de finition qui va me permettre de rattraper doucement la différence de niveau en prenant un peu plus large sur ma plaque :


Le mastic se travaille aussi bien que de l'enduit de finition en couverture des bandes sur la plaques de plâtre... j'ai pris en débordement de la plaque sur environ trois centimètres pour obtenir un léger biais acceptable.


Re séchage... léger ponçage et application d'une bande de mat avec de la résine polyester qui reprendra le plancher intact et la bordure de ma plaque recollée :



 
En prenant bien soin de débuller... (le mieux reste tout de même d'appliquer la résine et de débuller au petit rouleau à laquer...)

Re attente du séchage de l'ensemble... et pose d'une bande de roving (300 gr je crois...) pour avoir une finition agréable de la surface de la réparation... j'ai pris assez large...


Le résultat me parait indestructible... on verra bien à l'utilisation...

J'ai rebouché mon trou coté tableau arrière avec la même méthode... encollage des supports avec des bandes de mat pour tenter d'avoir une finition à niveau... et puisque je n'avais pas de différence de niveau au séchage, je n'ai procédé qu'à un simple rebouchage en périphérie au mastic armé suivi d'un léger ponçage pour enlever les quelques particules en relief...

on se demande toujours à quoi peut bien servir les pots de peinture que l'on garde en pensant "on ne sait jamais"... bah, voilà, finalement ça sert à faire du poids...


J'ai tout de même posé une bande de roving au droit de l'ouverture la plus large... "ça ne mange pas de pain..." là encore, ça a l'air super solide...

Fort de mon expérience malheureuse avec le coté tribord de mon plancher reconstitué, j'ai procédé autrement avec le coté bâbord, à savoir que j'ai collé en sous face du plancher des petits bouts de contreplaqué entre chaque jambage à l'aide de la résine polyester additionnée à un petit morceau de mat... histoire d'avoir une belle assise pour la plaque à reposer... qui n'aura pas d'autre choix que de venir à surface du plancher existant...  

Je n'ai pas enduit de résine la partie en débord dans le vide à ce stade, de sorte à pouvoir le faire au moment de l'encollage de ma plaque...


Ensuite, et bien j'ai employé la même technique; encollage de la tête de mes jambages avec la résine... ajout de bandes de mat enduites pour reprendre l’éventuelle différence de niveau et être assuré de la bonne jonction entre la sous face de ma plaque et la tête de mes jambages... encollage de mes cales sur la gauche et du tasseau sur la droite... et paf positionnement de ma plaque de plancher découpée, mis en place de mes super pots de peinture pour faire un peu de poids...

Grace au calage, plus question de se retrouver avec un enfoncement de la plaque au séchage... c'est vraiment parfait et super rigide.

Application du mastic armé en périphérie pour reboucher l'ouverture creusée lors de la découpe... léger ponçage... et comme il me reste du mat, de la résine et du roving... et bien, j'ai également collé une belle bande de mat pour couvrir la jonction... puis une bande de roving... ce sera ainsi indestructible (m'enfin, normalement...)



mercredi 14 août 2013

Problématique du rebouchage des trous de gruyère - II

Bon, je me demande si j'ai choisi la bonne option, ou plutôt si mes jambages vont finalement suffire à assurer la solidité et la rigidité de l'ensemble reconstitué.

J'ai commencé par le collage de l'une des plaques de plancher découpé en encollant à la résine polyester le tasseau coté puits de dérive, ainsi que la tête de mes jambages en polyester extrudé, additionné de morceaux de mat enduits afin de permettre une jonction complète de la sous face de ma plaque avec la surface de mes structures de soutien...


Les photos montrent les morceaux de mat posés à blanc... 80 ml de résine préparée ont été nécessaire pour le collage de ce coté de plancher.



J'ai mis du poids pour assurer un peu (trop) de pression sur mes structures portantes... j'ai l'impression que ça s'est tout de même un peu affaissé du fait de la fonte du polyester extrudé au contact de la résine, telle que je l'ai précédemment évoquée, ce qui fait que je suis légèrement en dessous par rapport au bord du plancher extérieur (ce qui n'est pas le cas coté puits de dérive puisque mon tasseau assure un support indéformable et stable...

Ce qui me fait dire que j'aurai peut être été bien inspiré de coller en sous face, coté plancher extérieur, des morceaux de lames de contreplaqué pour assurer quelque chose de parfaitement plan... d'autant que ce plancher coté extérieur ne repose pas lui même sur mes jambages et se trouve donc un peu suspendu et souple au touché...

Bref, je vais continuer comme prévu sur cette partie de plancher à reconstituer, à savoir appliquer mon mastique polyester armé dans les jours laissés par la découpe initiale.

Par contre, je doute que cela constitue un ensemble homogène... je vais grossièrement poncer la bordure de jonction coté plancher extérieur histoire de rattraper un peu la différence d'altitude, puis coller une bande de mat à la résine polyester que je recouvrirai d'un mastique de finition pour améliorer un peu l'esthétisme de cet ajout...

L'ensemble devrait ainsi être homogène et rigide... à suivre...

dimanche 11 août 2013

Le poinçonneur des Lilas

Super, encore du travail!!!! Quelle idée à la noix d'avoir collé des bout de bois partout dans ce voilier!!!! 

Evidemment, la poutrelle qui part de l'étrave jusqu'en pied de mat n'est qu'interrompue que par le puits de dérive... et après, elle reprend son chemin cette emmerdeuse... et jusqu'au tableau arrière... c'est plus drôle...



Sur l'épave qu'on m'a vendu pour un truc prêt à naviguer, cette poutrelle est désagrégée... il n'en reste que quelques feuilles du contreplaqué qui garnissait les cotés... pffff... 

Et si je fermais les yeux???... que je n'avais rien vu... je gagnerai du temps... et puis, est ce que ça gène vraiment cette absence de poutrelle???

J'appuie sur le plancher... ah oui, c'est bien souple... ah et puis, ça se fissure bien aussi... quelle misère... bon, où est ce que j'ai rangé la scie sauteuse... pffff... 

Percement d'un trou pour faire passer la lame de la scie sauteuse... découpe (énervé) du plancher pour travailler à l'aise sur cette nouvelle réfection... 



Bon, là, pas question de construire un truc imposant avec des cotés en contreplaqué... une structure en tasseaux suffira... 

Evidemment, le fond de la coque à cet endroit n'est pas plan... non plus...  et évidemment, il y a un truc (la sous face de la tourelle) qui vient contrarier une découpe linéaire du tasseau, ce qui implique de faire une encoche pour accueillir cette partie métallique.


J'ai collé la structure à la coque avec ma super colle sans clou ni vis...


un peu de poids pour que l'adhérence au fonds de la coque soit au minimum assurée...


J'ai également collé une bande de roving de chaque coté à la résine... laquelle recevra un barbouillage de gel coat en continuité des autres structures refaites.


J'ai acheté un petit pot de 250 ml de gel coat chez Madame Bricolage... et la quantité de durcisseur fournie est assez déconcertante...

En fait, c'est 250 ml, y compris les 29 ml de durcisseur... en sachant qu'il faut faire un mélange à 1,5 ou 2%, au mieux, on a besoin d'environ 4 ml de produit... comment ça, ce serait une arnaque?

Le pot de 250 ml convient parfaitement pour couvrir ma bande résinée sur toute la longueur du bateau, de chaque coté... Le temps d'utilisation est d'environ 1/4 d'heure à 20°... un peu plus que ce qu'il ne faut pour étaler le produit sur toute la surface désirée...

Application du gel coat sur la bande résinée depuis l'étrave ... (toujours la même joie pour y accéder depuis l'ouverture de la baille à spi... jusqu'au tableau arrière...



Mise en place de deux cales en support de part et d'autres de la poutrelle pour favoriser la pose stable de la plaque découpée lors de la fermeture et assurer la solidité du montage :



Bon, là on ne peut plus me dire que mes boiseries vont prendre l'eau... normalement c'est étanche!

ça sent le refermage de la boite pour dans bientôt!